LA PLACE DE LA HAIE

La haie est souvent reléguée sur les lieux incultes où la végétation s’est développée spontanément sur des talus ou des bordures de chemins. Les possibilités de conservation, d’implantation et de gestion pluriannuelle sont cependant nombreuses. Elle constitue un environnement favorable à toutes les espèces, animales ou végétales, tout en améliorant le cadre de vie des hommes.

UTILITE DES HAIES

Les espèces sauvages et le gibier utilisent ces espaces pour leur reproduction, y trouvent leur nourriture et un abri indispensable à leur vie.

Sur un plan agronomique, elles permettent de lutter contre les érosions provoquées par l’eau et le vent. Elles fournissent de l’ombrage au bétail. La haie est également un filtre qui épure les eaux de ruissellement. Son intérêt paysager est très important, aussi bien en zone de prairies que dans les plaines cultivées. Autour des habitations, elle protège de la vue. On l’utilise aussi pour délimiter sa propriété. Accessoirement, elle peut être une source de production de bois (noyer, érables, frêne…) ou de fruits (cerisier, noyer, noisetier…)

IMPLANTER UNE HAIE 

Selon l’utilité qu’on en attend, la haie peut avoir de multiples formes. 

En combinant les espèces de différentes hauteurs et la largeur de la plantation, les variations sont infinies.

En espace agricole, on peut séparer deux îlots de culture, placer les haies dans les endroits où les risques d’érosion sont importants et les aménager en réseau pour recréer un maillage dans un territoire où elles ont disparu. Des végétaux de différentes hauteurs, comme les arbustes, les arbres et certains fruitiers sont utilisés en tenant compte de l’exposition des parcelles voisines et des usages du sol.

En espace urbanisé, on utilisera la haie pour accompagner une clôture, créer des alignements, masquer les vues. Dans tous les cas, on veillera à employer les espèces locales.